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71/2021
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1ère Commission Permanente
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Hon. Gennaro Migliore

En marge de la 9eme session de la Conférence des États parties à la Convention des Nations Unies contre la corruption, le Service de la corruption et de la criminalité économique de l'ONUDC a organisé l'événement spécial sur le rôle des parlements nationaux et autres organes législatifs dans la prévention et la lutte contre la corruption. La réunion a mis en lumière les défis rencontrés, les progrès réalisés et les opportunités identifiées dans la lutte contre la corruption par les parlements nationaux et autres organes législatifs.

L’honorable Gennaro Migliore, Président de l'APM, s'est adressé au public avec d'autres panélistes de haut niveau : S.E. Dr Ali Bin Fetais Al-Marri, Président de l'Association internationale des autorités anti-corruption (IAACA) et membre du Conseil de la Choura de l'État du Qatar ; l’honorable M. Laurent Wehrli, membre du Conseil national suisse ; S.E. M. Adel Bin AbdulRahmanAlAsoomi, Président du Parlement arabe ; et S.E. l’Ambassadeur Brigitte Brenner, Observatrice permanente de l'UIP auprès des Nations Unies à Vienne.

Il a fait part du ferme engagement de l’APM dans la lutte contre la corruption depuis 2009, date à laquelle fut créé le Groupe de travail spécial de l’APM sur le crime organisé. En 2014, l'Assemblée a renforcé son engagement pour prévenir et combattre ce phénomène à travers la production du rapport et des stratégies de résolution pour lutter contre la corruption dans le secteur public en Méditerranée. Les documents ont souligné la relation positive existante dans les pays de l’APM entre les niveaux de corruption et plusieurs facteurs politiques, tels que la voix et la responsabilité, l'efficacité du gouvernement, les droits politiques et les libertés civiles.

En outre, au cours de cette année, l’APM a établi plusieurs partenariats avec des organisations clés pour prendre des mesures concrètes dans la lutte contre la corruption. Aujourd'hui, un protocole d'accord sera signé avec la directrice exécutive de l'ONUDC, Ghada Waly.

En conclusion, le Président de l'APM a déclaré : « Beaucoup de travail reste à faire. Tous nos pays doivent ratifier les Conventions contre la corruption. La diplomatie parlementaire est essentielle et l'APM, en tant que l'un des principaux représentants de ce type de mécanisme au sein de la région Euro-Méditerranéenne, dispose d'une grande marge d'action pour permettre et faciliter les efforts régionaux de lutte contre la corruption.

Tous les participants ont convenu de l'importance qu'aurait la production d'un guide parlementaire complet comprenant des exemples de lutte contre la corruption aux niveaux national, régional et international. La coopération mutuelle et le renforcement des capacités en matière de gouvernance, de transparence et d'intégrité sont essentiels pour éradiquer cette maladie chronique de nos sociétés.//

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