Le jeudi 4 novembre 2021, l'APM a été invitée à assister et à s'adresser à la réunion spéciale du Comité contre le terrorisme du Conseil de Sécurité de l'ONU, commémorant le 20ème anniversaire de l'adoption de la résolution 1373 à la suite des attentats du 11 septembre et de la création du Comité.
La réunion a réuni des parties prenantes et des partenaires mondiaux de la lutte contre le terrorisme, notamment des responsables des Nations Unies, des diplomates et des représentants d'organisations internationales et régionales, de la société civile et du monde universitaire.
L’ambassadeur Qazi Shaukat Fareed, en qualité d’Observateur permanent de l'APM auprès de l'ONU à New York, a évoqué le partenariat de longue date de l'Assemblée avec le Conseil de Sécurité, et a noté que le cœur de la stratégie conjointe s'est concentré sur la création de synergies opérationnelles au niveau législatif, afin de garantir que les résolutions du Conseil de sécurité soient effectivement mises en œuvre dans les cadres juridiques nationaux.
L'événement comprenait trois sessions interactives, qui ont permis aux partenaires du Conseil de Sécurité de réfléchir sur le travail du Comité et de sa Direction exécutive (CTED) au cours des 20 dernières années. Il a également permis de faire le point sur la menace terroriste actuelle et de planifier la voie à suivre.
L’APM et le CTED ont déjà collaboré avec succès sur de nombreuses questions, notamment la récidive terroriste, les preuves électroniques, le blanchiment d'argent, la mise en œuvre de l'API PNR et de nombreuses autres questions qui nécessitent absolument des mesures législatives efficaces.
L’ambassadeur Fareed a informé le Conseil de la position de l'Assemblée sur la question des survivants de l'EIIL dans le nord-est de la Syrie. Il a souligné qu’« à l'APM, nous comprenons qu'en plus d'être une catastrophe humanitaire, la détention sur le champ de bataille de terroristes et de leurs familles est insoutenable et, si elle n'est pas traitée, se manifestera comme la prochaine génération de la menace terroriste ».
Il a souligné au Conseil de Sécurité que l'APM continuerait de promouvoir des moyens pratiques pour les pays afin qu’ils puissent assumer la responsabilité de leurs ressortissants, notamment en utilisant le nouveau Cadre mondial des Nations Unies pour le rapatriement des ressortissants de pays tiers de Syrie et d'Irak, qui a été élaboré en consultation avec l'APM.
Il a conclu en déclarant que la situation au Sahel et en Afghanistan, ainsi que le lien entre crime et terrorisme, figuraient en bonne place à l'ordre du jour de l'APM lors de sa réunion du Bureau à Rome en novembre, où l'APM affinera sa stratégie de lutte contre le terrorisme pour les mois à venir, dans laquelle l'ONU est une référence et un partenaire clé.