ORIGINE et OBJECTIFS

L'Assemblée parlementaire de la Méditerranée (APM) est une organisation internationale créée en 2005 par les parlements nationaux des pays de la région Euro-méditerranéenne. Elle est le successeur légal de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Méditerranée (CSCM), lancée au début des années 90. 

L'objectif principal de l'APM est de forger une coopération politique, économique et sociale entre les États membres afin de trouver des solutions communes aux défis auxquels est confrontée la région Euro-méditerranéenne et du Golfe, et de créer un espace de paix et de prospérité pour ses peuples. 

L'APM est le centre d'excellence de la diplomatie parlementaire régionale, et un forum unique dont l'adhésion est ouverte exclusivement aux pays euro-méditerranéens et du Golfe, qui sont représentés sur un pied d'égalité. Cela se reflète dans la composition du Bureau et la présidence alternée. Le Président ad-intérim de l'APM est l'honorable Antonio Pedro Roque (Portugal). Chaque délégation nationale compte jusqu'à cinq membres, avec des droits de vote et des pouvoirs de décision égaux. 

L'APM réalise l'essentiel de son travail au sein de trois Commissions permanentes. Elle se réunit chaque année en Session plénière. Elle peut également créer des groupes de travail, des comités ad hoc ou des groupes de travail spéciaux pour traiter un sujet particulier (par exemple, la lutte contre le terrorisme, le renforcement de la confiance, le soutien à la paix, la résolution des conflits, le processus de paix au Moyen-Orient, les migrations massives, le libre-échange et les investissements, l'intégration économique, le changement climatique, l'énergie, les droits de l'homme, le dialogue des civilisations, les questions de genre, etc...). Les principaux instruments opérationnels et de coordination de l'APM dans ces domaines sont les missions de terrain, les équipes d'observation électorale, le panel économique sur le commerce et les investissements, la plateforme académique et le forum des femmes parlementaires.

Bien que les rapports et les résolutions adoptés par l'APM ne soient pas juridiquement contraignants en soi, ils constituent un puissant outil de « diplomatie douce » lorsqu'il s'agit de traiter avec les parlements, les gouvernements et la société civile de la région.

Le secrétariat de l'APM est également chargé de la dimension parlementaire du Forum 5+5 de la Méditerranée occidentale et du MEDCOP.

 

LA STRUCTURE DU SECRÉTARIAT DE L'APM

Le Secrétariat international, organe autonome et indépendant de l'Assemblée, assiste et conseille le Président de l'APM, le Bureau de l'APM et tous les membres dans l'exécution de leur mandat et est responsable du suivi des décisions prises par l'Assemblée en assurant la coordination, l'assistance et le soutien aux travaux des Commissions et de tous les autres organes établis dans le cadre de l'APM.

Le Secrétariat interagit avec les délégations nationales, ainsi qu'avec les organismes régionaux et internationaux partageant un intérêt pour la région de l'APM. Il a pour mandat de stimuler les activités de l'Assemblée. Il coordonne également l'attribution du Prix de l'APM, dédié aux personnes ou institutions dont le travail est considéré comme ayant une grande valeur pour la région de l'APM.

Le Secrétaire général, assisté par du personnel international et local, coordonne les activités de l'Assemblée.

L'APM a des bureaux à Naples, en Italie, et dans la République de Saint-Marin. 

L'APM a également des observateurs permanents auprès de l'ONU à Genève, New York et Vienne, un agent de liaison avec l'UNSCO et la FINUL à Jérusalem, et une représentation permanente auprès de la Ligue des États arabes au Caire.

 

RELATIONS DE L’APM AVEC LES PAYS NON EURO-MÉDITERRANÉENS ET LES INSTITUTIONS INTERNATIONALES

L'APM s'est vu accorder par l'Assemblée générale des Nations Unies le statut d'observateur permanent, par la résolution A/RES/64/124, lors de sa 64ème Session, le 16 décembre 2009. 

Lien essentiel avec la société civile, les parlementaires sont la clé de tout processus de décision politique. Afin d'assurer la cohérence et la coordination des processus de décision, y compris la paix sociale, il est nécessaire que les parlementaires participent pleinement aux débats régionaux d'aujourd'hui, contribuant ainsi à l'élaboration de politiques qui ont à la fois un impact immédiat et un impact à long terme pour les générations futures. Les défis actuels, notamment les migrations massives, le changement climatique et, surtout, la résurgence des conflits et l'évolution du terrorisme, exigent un effort collectif, de la bonne volonté et des mesures de confiance.

Le dialogue politique établi entre les membres de l'APM, notamment en ce qui concerne les questions relatives au Moyen-Orient, les crises en Syrie et en Libye, et l'agression russe contre l'Ukraine, revêt une importance cruciale.

Pour poursuivre ses objectifs, l'APM encourage le soutien intergouvernemental des principaux acteurs de la région ainsi que des institutions régionales.

 

ADHÉSION À L'APM

31 États membres : Albanie, Algérie, Andorre, Bosnie-Herzégovine, Croatie, Chypre, Égypte, France, Grèce, Israël, Italie, Jordanie, Liban, Libye, Malte, Mauritanie, Monaco, Monténégro, Maroc, Macédoine du Nord, Palestine, Portugal, Qatar, Roumanie, Saint-Marin, Serbie, Slovénie, Syrie, Tunisie, Turquie et Émirats arabes unis.

2 États membres associés : Saint-Siège, Ordre souverain de Malte

1 membre candidat : Fédération de Russie

États partenaires : Bahreïn, Bulgarie, Géorgie, Arabie saoudite, Koweït, Moldavie, Slovaquie, Suisse, Royaume-Uni, États-Unis d'Amérique.

 

En outre, l'APM a signé des accords de coopération avec les organisations régionales et internationales suivantes :

  • UE, Ligue des États arabes et OSCE ;
  • Parlement européen, Commonwealth PA, AP OSCE, AP OTAN, PABSEC, TURKPA, Parlement panafricain, Parlement arabe, UIP arabe, Assemblée interparlementaire de l'orthodoxie (AIO), Conférence parlementaire de la mer Baltique, IPA CIS, AP UpM  ;
  • MEDREG, l'Association des économistes euro-méditerranéens (EMEA), la Chambre de commerce de Salerne (INNEXTA), FISPMED, le Groupe inter-académique pour le développement (GID), le Centre international pour les politiques migratoires, la Fédération internationale des corps et associations consulaires (FICAC), l'Alliance des civilisations des Nations Unies, la Fondation Vittorio Occorsio, l'Institut international de Syracuse pour la justice pénale et les droits de l'homme, la Fondation de l'Assemblée des Citoyens et Citoyennes de la Méditerranée (FACM), PLATFORMA, UNITE, l'Organisation mondiale des parlementaires contre la corruption (GOPAC).
  • EBRD, EIB, OCDE, PNUE-PAM, UNODC, UNOCT, UNCTAD, FAO, UNESCO, ISESCO, BusinessMed, CTED, ONUDI, OMS, Centre Nord-Sud du Conseil de l'Europe, Banque mondiale et FMI ;

En outre, l'APM coopère, entre autres, avec les universités suivantes : Université euro-méditerranéenne (EMUNI), Université John Hopkins SAIS Bologna Center, Université Bocconi ainsi que les universités de Bari, Beyrouth, Catane, Cagliari, Fez, Florence, Ljubjana, Macerata, Malte, Federico II de Naples, Parthenope, Nice Sofia Antipolis, Padoue, Rabat, Salerne, Sienne, Sorbonne, Turin et Valence.

 

 

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